La Ligue contre le Cancer du Haut Rhin
11 rue Camille Schlumberger - 68000 Colmar
Faire un don
03 89 41 18 94
  • Qui sommes-nous ?
    • Présentation
    • Les Comptes
    • L'Echo de la Ligue
    • Les actualités
    • Contact
  • Lieux d'accueil
    • Colmar
    • Mulhouse
    • Folgensbourg
    • ERI / Mulhouse
  • Aide aux malades
    • Soutien psychologique
    • Actions sociales
    • Accompagnement professionnel
    • Lig'entreprises : Cancer & emploi
    • Conseil médical
    • Les activités de bien-être
    • Autres aides
    • Cancer du sein & sexualité
  • la recherche
    • Le soutien à la Recherche
  • Information et prévention
    • Education et promotion de la santé
    • Dépistages organisés
    • Espaces sans Tabac
    • Entretiens individuels à l'arrêt du tabac
    • Brochures
    • Actions réalisées
    • Vaccination HPV
  • Je m'engage
    • Faire un don
    • Faire un legs
    • Devenir bénévole
    • Collecte et récupération
    • Mécénat
    • Les Foulées de la Ligue
igbmc

Le soutien à la Recherche

  • la recherche
  • Le soutien à la Recherche

Présentation

La Recherche constitue le principal outil de la lutte contre le cancer.

Grâce au travail des laboratoires de notre région, de nouvelles thérapies sont élaborées afin d’améliorer le traitement de la maladie.
Que ce soit en Recherche fondamentale, clinique, translationnelle, épidémiologique, ou sciences humaines, le Comité du Haut-Rhin de la Ligue contre le Cancer soutient depuis de nombreuses années les équipes alsaciennes de chercheurs issues de laboratoires publics reconnus (CNRS, INSERM, ...), mais aussi des étudiants en fin d’études (doctorants et post-doctorants) sous forme d’Allocations de Recherche.


Il existe deux types de financement

À l’échelle nationale

Sur la base d’appels d’offres annuels lançés par le Siège de la Ligue Nationale, le « Conseil Scientifique National » (groupement d’experts indépendants) émet un avis objectif sur les demandes de financement de projets ou de labellisation.
Les subventions attribuées par le Siège aux équipes de chercheurs et aux doctorants retenus sont financées par les Comités Départementaux.

À l’échelle régionale et « Interrégionale »

Une stratégie commune, ambitieuse et lisible de soutien à la Recherche a été développée depuis 2009 par les dix-neuf Comités Départementaux du Grand-Est implantés en Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine.

Cette initiative permet de développer le soutien à la recherche au niveau de l’Interrégion en adaptant les moyens alloués aux chercheurs tout en tenant compte de la nouvelle organisation de la recherche en France.

Regroupée en «Conférence de Coordination Interrégionale du Grand-Est» (CCIRGE-BFC), cette instance lance au niveau des cinq régions concernées un appel d’offres portant sur des projets de recherche en cancérologie. Ces projets peuvent être de trois types : « Régionaux », « Interrégionaux » (multi-centriques) et « Équipements lourds ».

Expertisés en toute objectivité par le Conseil Scientifique Interrégional (trente membres neutres et indépendants), les projets les plus pertinents sont financés par les Comités Départementaux du Grand-Est.

La présidence de la CCIR-GE est actuellement assurée le Pr Jean‐François BOSSET, Président Comité du Doubs-Besançon de la Ligue contre le Cancer. Il centralise l’ensemble des subventions des dix-neuf Comités Départementaux et les reverse aux équipes de recherche conformément aux affections définies par les membres.


En 2019, la Ligue contre le Cancer du Haut-Rhin a versé 515 205 € à la Recherche (projets nationaux, régionaux et interrégionaux), soit 22,7 % de son budget total.

Les projets financés en 2020 par le Haut-Rhin

RECHERCHE CLINIQUE (départementale)

OPERATION "LECLERC"

Programme national "Tous Unis contre le cancer des Adolescents" en partenariat avec les enseignes Leclerc : 8 631 €


7 PROJETS RÉGIONAUX

Dans le cadre de l'Appel d'Offre de la Conférence de Coordination Interrégional du Grand Est, le Comité du Haut ‐Rhin a accordé un soutien financier pour le développement de 7 projets pour un montant total de 84 300 €

Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC) - Strasbourg Illkirch Graffenstaden :

  • F. ALPY (INSERM) : 15 000 €

Hôpitaux Universitaires de Strasbourg :

  • I. DULUC (INSERM) : 15 300 €
  • M. DONTENWILL (CNRS) : 15 000 €
  • C. GAIDDON (INSERM) : 15 000 €
  • M. LEHMANN (CNRS) : 20 000 €
  • B. FRISCH (CNRS) : 2 000 €
  • P. RONDE (CNRS) : 2000 €


9 PROJETS NATIONAUX

LES EQUIPES LABELLISEES (147 300 €)

Un Conseil Scientifique National, lui aussi composé d'experts indépendants, sélectionne des projets d'envegure nationale dans le cadre d'un Appel d'Offre engagé par le siège de la Ligue Contre le Cancer. Ainsi les équipes qui obtiennent le "Label Ligue" sont assurées d'un financement pouvant s'étaler sur cinq années consécutives. Il s'agit d'équipes les plus éminentes appartenant aux laboratoires publics de recherche français.

Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC) ‐ Illkirch Graffenstaden :

  • B. SERAPHIN (INSERM) : 19 800 €
  • I. DAVIDSON (INSERM) : 27 000 €
  • G. TRAVE (CNRS) : 22 500 €
  • F. COIN (CNRS) : 27 000 €
  • P. SCHULTZ (CNRS) : 27 000 €

LES ALLOCATIONS DE RECHERCHE (45 000 €)

Sélection de jeunes chercheurs de haut niveau pour l'attribution d'allocations leur permettant d'intégrer à terme des laboratoires institutionnels.

Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC) ‐ Illkirch Graffenstaden :

  • D. HARWOOD (CNRS) : 15 000 €
  • G. BISCH (INSERM) : 15  000 €
  • A. BADIE (INSERM) : 15 000 €

Cancer des enfants, adolescents et jeunes adultes

PRESENTATION & OBJECTIF :

L'objectif principal est de soutenir le développement d'actions de recherche contribuant à une meilleure connaissance du cancer chez l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte afin de parvenir à une amélioration concrète de la prise en charge.

Le cancer n'épargne aucune tranche d'âges. Chaque année en France, environ 2 500 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chez les enfants et les adolescents. A ceux-ci s'ajoutent 1 000 cas chez les jeunes adultes de 20 à 25 ans.

La Ligue s'engage pour améliorer tous les aspects de la prise en charge de ces populations présentant chacune des besoins spécifiques. Acteur de santé publique et force de propositions, la Ligue a lancé dès l'année 2004 le programme « Adolescents et Cancer », dédié à l'amélioration de la prise en charge médicale et psychologique des adolescents et des jeunes adultes (AJA) atteints d'un cancer.

Fondé sur un appel à projets de recherche et prolongé par la mise en place d'Espace Jeunes, ce programme a contribué au rapprochement des expertises d'équipes d'oncologie adulte et pédiatrique en France.

L'EVOLUTION DU PROGRAMME :

La Ligue s'est engagée de longue date dans la lutte contre les cancers de l'enfant au travers de ses différents programmes de soutien à la recherche. Afin de donner plus de visibilité à ces actions, la Ligue a lancé en 2015 le programme « Enfants, Adolescents et Cancer ». Fidèle aux objectifs initiaux d' « Adolescents et Cancer », le nouveau programme « Enfants, Adolescents et Cancer » permet de plus un renforcement des moyens donnés aux équipes de recherche actives sur des thématiques comme, par exemple, les cancers pédiatriques réfractaires aux thérapies ou la prévention des effets secondaires et des séquelles pouvant découler des traitements.

Le financement du programme « Enfants, Adolescents et Cancer » est en partie assuré par une opération de collecte de fonds réalisée par des Comités départementaux de la Ligue dans le cadre d'un partenariat national avec des centres de l'enseigne de grande distribution E. Leclerc.


CLIQUEZ ICI pour plus d'informations sur le programme " Enfants, Adolescents et Cancer "

La Carte d'Identité des Tumeurs (CIT)

PRESENTATION

Cartes d’Identité des Tumeurs® (CIT) est un programme de recherche dédié à la génomique des cancers, initié par la Ligue en 2000 et financé essentiellement par ses Comités Départementaux.

Son organisation originale permet de fédérer efficacement des équipes de chercheurs et de cliniciens, des ressources technologiques et des compétences réparties sur l’ensemble du territoire.

L’OBJECTIF DU PROGRAMME CIT

Le patrimoine génétique de chaque patient atteint de cancer influe sur l’évolution de sa maladie et sa sensibilité au traitement.

Le programme CIT a comme premier objectif de dresser un «catalogue », le plus exhaustif possible, des anomalies génomiques par type de cancer. Pour ce faire, de très nombreux échantillons de tumeurs sont analysés au moyen de protocoles standardisés et validés. Une fois constitués, ces catalogues deviennent des outils précieux pour :

  • préciser les contours de la maladie cancéreuse en identifiant des sous -types moléculaires homogènes de cancers (à l’image des classifications anatomopathologiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) )
  • identifier les mécanismes oncogéniques à l’œuvre dans chaque sous -type moléculaire de cancer
  • identifier des thérapies ou des cibles thérapeutiques adaptées, en fonction des mécanismes oncogéniques observés
  • élaborer des kits moléculaires pour aider au diagnostic, prédire l’évolution de la maladie (pronostic) et prédire la réponse aux traitements. Le programme CIT présente donc un double intérêt : il produit des informations utiles pour une meilleure connaissance des mécanismes de la cancérogenèse et contribue à accélérer le t ransfert «au lit du patient » des avancées dues à la génomique

Les études CIT : du patient au patient

Un des principaux objectifs de CIT est de permettre le transfert au lit du patient des avancées issues des études de génomique, c’est ce que l’on appelle la recherche translationnelle.


CLIQUEZ ICI pour plus d'infos sur la Carte d'identité des Tumeurs (CIT)

La Recherche : actualités nationales

02 mars 2021

Cancer du pancréas, une vulnérabilité métabolique à exploiter

Des travaux réalisés au Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille (Equipe Cancer pancréatique, Inserm U1068, CNRS UMR 7258) et soutenus par la Ligue permettent de mieux comprendre le métabolisme des cellules de cancer du pancréas (1). Ce faisant, ils révèlent une vulnérabilité des cellules tumorales qui pourrait être exploitée pour accroître l’efficacité de la chimiothérapie par gemcitabine.

Le métabolisme particulier des cellules cancéreuses, dû à leur forte prolifération, est aujourd’hui considéré comme une piste intéressante pour le développement de nouvelles thérapies. Toutefois, les adaptations métaboliques des cellules tumorales peuvent se révéler complétement différentes entre deux patients touchés par un même cancer rendant difficile leur ciblage. Les chercheurs marseillais ont montré que cette variabilité métabolique se retrouvait également dans le cancer du pancréas. Plus intéressant, ils ont montré qu’il est possible de regrouper les patients en fonction de l’activité métabolique de leur tumeur. Un de ces groupes se caractérise par une très forte activité des mitochondries, structures cellulaires en charge principalement de la production d’énergie dans la cellule. Cette suractivité mitochondriale semble à la fois associée au plus mauvais pronostic et à une vulnérabilité de la cellule tumorale pancréatique.

En effet, il est possible de la cibler au moyen de la phenformine, un composé proche de la metformine utilisée dans le traitement du diabète de type 2. L’association de la phenformine à la gemcitabine (la chimiothérapie usuelle dans le traitement du cancer du pancréas) a été testée in vitro et chez l’animal. Résultat, les deux composés agissent en synergie, l’inhibition de l’activité mitochondriale augmente de façon significative l’efficacité de la chimiothérapie. Dans l’ensemble, ces travaux suggèrent qu’un traitement métabolique ciblant la mitochondrie pourrait constituer une stratégie thérapeutique complémentaire pouvant bénéficier à certains patients atteints d’un cancer du pancréas.

(1) R. Masoud, G. Reyes-Castellanos, S. Lac, Cell Reports Medicine 1, 2020, Doi : 10.1016/j.xcrm.2020.100143


19 novembre 2020

Un échafaudage moléculaire pour réparer l'ADN

Les travaux d’une collaboration internationale à laquelle a participé l’équipe labellisée par la Ligue de Terence Strick (Inserm U1024, Institut de biologie de l’école normale supérieure, Paris) ont précisé le rôle joué par une molécule d’ARN dans le fonctionnement d’un des systèmes de réparation de l’ADN. Ce résultat paru dans la revue Nucleic Acids Research (1) permet de comprendre pourquoi certains cancers du sein se révèlent particulièrement résistants aux traitements actuels ainsi que d’envisager une nouvelle approche thérapeutique.

Les systèmes de réparation qui protègent l’intégrité de la molécule d’ADN support de nos gènes jouent un rôle ambivalent dans la biologie du cancer. Leur activité est vitale pour réparer des lésions susceptibles de déboucher sur l’apparition de cancer. Toutefois, lorsque la maladie est là et que des traitements sont appliqués, ces mêmes systèmes contribuent à protéger les cellules cancéreuses et favorisent l’émergence de résistances aux thérapies. L’équipe de Terence Strick a développé des outils sophistiqués pour visualiser et comprendre le fonctionnement extrêmement complexe de ces systèmes dont l’activité requiert un assemblage précisément coordonné de très nombreuses molécules. Ses travaux publiés dans la revue Nucleic Acids Research révèlent comment une longue molécule d’ARN, dénommée LINP1, intervient physiquement dans la réparation des cassures qui affectent les deux brins d’ADN. LINP1 agît comme un échafaudage moléculaire qui permet de relier les extrémités de la molécule d’ADN cassée même si celles-ci sont physiquement très éloignées l’une de l’autre. Cette activité pourrait expliquer le rôle de LINP1 dans les cancers du sein résistants à la chimiothérapie ou à la radiothérapie. En effet, la présence de LINP1 a été identifiée comme un facteur de mauvais pronostic en particulier dans les cancers du sein dits « triple-négatifs ». De plus, cet ARN est également associé à l’émergence de résistances aux traitements hormonaux dans les cancers du sein hormonosensibles (ER+). L’identification du rôle de LINP1 permet d’envisager son blocage comme une nouvelle stratégie thérapeutique qui pourrait prévenir l’apparition de résistance aux traitements.

Lien vers l'article : R. Thapar, JL Wang, M. Hammel, et al., Nucleic Acids Research, 2020n, doi :10.1093/nar/gkaa784

  • Présentation
  • Les projets financés en 2020 par le Haut-Rhin
  • Enfants, adolescents et jeunes adultes
  • La Carte d'Identité des Tumeurs (CIT)
  • Recherche : actualité nationale
  • heart
    FAIRE UN DON
  • smiley

    FAIRE UN LEGS
  • recycle

    COLLECTE & RECUPERATION
  • hans

    DEVENIR BENEVOLE
Je m'inscris à la newsletter
écoute, aide, soutien
03 89 41 18 94
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et 14h à 17h
Don en toute confiance Réduction fiscale
© La Ligue contre le Cancer du Haut Rhin 2022
  • Données personnelles
  • Mentions légales
  • Plan du site
  • FAQ ADHERENTS
  • Contact